O ma douce, ma sœur, Ô mon étrangeté, Sachez tout le reflet des ma fleur indécente, A ta vue océane, un miroir ! Bel été Je me souviendrai de ma lèvre innocente.
O ma rose sans nom, ma vive volupté, Savez-vous les rayons et savez vous l’absente Peur sur votre peau blême ainsi qu’évanescente, L’odeur de tout Enfer, nos deux corps en clarté.
Car il est des parfums de désir et de flamme, Au-delà de tout mot, Ô ma plus belle femme, Sachez le mien posé sur un sein endormi.
Votre nuit je la veux dans ma plus claire larme De plaisir ! Ô Laura ton rêve seul est charme A mon penser mouillant ta lèvre en bel ami.