Il y a dans mon cœur de sordides ténèbres, Des avions explosés et des tombeaux d'enfant, Ainsi que la misère et Satan triomphant De mon Amour fané, la peau sur les vertèbres.
Et je vous vois assis dans ces chaos funèbres, Vous ma rose d'antan que l'horloge pourfend ; Ma tristesse jouant son piteux oliphant Dans des vides toujours insipides et guèbres.
Votre âme n'aimant plus à pleuvoir sur mes seins, Je prie à votre Esprit comme ultimes desseins, D'aller marcher aux cieux en dernières ballades
Là prés de nos Adieux sans le moindre grelot, Sur le miroir éteint de sang et de sanglot, J'éclaterai l'acnés de nos amours malades.