Qui voit-on au matin couché dans un arum, Au sommeil étourdi dans des vapeurs de gerbe, Comme une nacre tache au beau milieu de l’herbe : C’est l’ivrogne voguant sur des vagues de rhum !
Qui voit-on ruminant l’église et le fatum, Fantôme de la nuit qui mâchouille le verbe, A allumer des feux à la flamme superbe : C’est l’ivrogne valsant sur des valses d’opium !
Qui voit-on se vautrant dans la mélancolie ; Dans le cœur, imprimée, une vieille ancolie De Nerval, la folie aux posthumes amours.
Qui s’enfuit en baisant les puantes amphores, A faire de l’alcool des âtres anaphores, C’est l’ivrogne à la vaine où l’ivresse est un cours