Ma plume n’a de droit que de citer mon cœur Sans nul autre chemin que celui de l’étoile Qui de son blanc rayon m’éclaire et me dévoile Comme on suce longtemps une étrange liqueur.
C’est le poème même et lui de moi vainqueur, Aspire tendrement à peindre sur la toile Mon fol Amour, Ô Dieu, ma grandiose voile Où traînent la Passion et la belle rancœur.
Et je déroberai toujours le bleu des aubes Pour rêver à ton nom et décrire tes robes Que des brises orange éperdent sans combat.
Que le voyage est beau au milieu des silences, Que j’aime ma Défaite au doux lieu de ces lances Qui n’ont pas su te vaincre Ô Liberté du rat !