Je vous écris l’appel, je vous écris le cris, A savoir si vos yeux voient encor mes écrits, C’est que l’horloge tourne et jamais ne s’arrête Et votre Absence blême inspirant au poète Mille vers pleurant tous les vides décrits.
Viendras tu de nouveau avaler mes couleuvres, Suintant dans mon esprit d’horrifiantes manœuvres, Où chaque Amour nouvel se fait mordre à la mort Comme de bon morceaux à son croc. Le remord Viens souvent s’ajouter à ses piètres chef d’œuvres.
Y'a-t-il plus misèreux que l’absence de bruit, Viens là sonner mes jours de ton plus tendre fruit, Frappe tous les serpents de ta lèvre meilleure, Comme on brise la nuit et qui prie et qui pleure A te revoir un jour tout fracassant l'Ennui.
Alors réapparais dans une simple phrase, Ecris moi ton instant, écris moi ton extase Comme on écrit le cœur au parfait du secret Le même où je t’avoue un manque qui discret Garde en lui le poème et la Rose à ton vase.