Vous ne saurez jamais Ô combien je vous aime, Ô combien je vous mens et combien de billets N’atteindront non jamais le devant des œillets Que votre ombre parsème
Cette force profonde, éternelle et toujours Prise dans les filets d’autoroutes lointaines Qu’un rêve tout entier noyé d’Amours certaines Prend à pied sans détours
Vous qui le regard loin ne voyez que les nues, Jamais ne saurez-vous ce qui suit vos dessins, Trop pleines de pudeur et de soirs assassins : Ces larmes inconnues.
Vous ne saurez jamais la beauté du serment, Bien qu’une aube, épuisé, sur la trop vieille digue, Je lâcherai ma rose immense de fatigue Derrière votre amant.