Te souviens-tu mon chat de tes perles d’agates Veilleuses de mes nuits, paroles à ta faim De baisers que ma bouche à ton nez doux et brun Donnait, tu t’endormais jusque dans mes savates.
Oui mon chat je t’envie et jalouse tes pattes Qui toujours de velours dans la brune sans fin Empruntent un silence où s’éclot un parfum Tout rempli du mystère et d’Amours délicates.
Arrête-toi un temps et contemplons les cieux, J’aime mirer ton œil d’un jaune délicieux Ton miaulement complice à ma plus tendre peine.
Parce que ton repos équivaut au secret, Parce que ta fortune est celle d’une reine Nuptiale, berce moi de ton baiser discret.