Connais-tu Ô lecteur la paroi de mes jours, Où sombre la fragrance ainsi que la lumière ; C’est que leurs forts rayons en lambeaux de tambours, Roulent avec effroi la sentence dernière.
Il y a des odeurs empruntes du néant, Il y a la fumée esquissant une tombe, Comme un tableau profond, horrifiant et géant, Où s’engouffre en cadavre une vaine colombe.
Et j’aime à me glisser en ces soirs idéaux, Toute saison s’y fixe autant que les misères ; L’Ennui et la Potence en ultimes féaux A mon tombeau dallé de mes jours ordinaires.