Ouragan de mes sens, Ô volupte vertige, Cesserez-vous un jour vos tumultes combats, Dans mon corps, doux secret d’Alcool et de prodige Où la paupière close inspire ces mots bas :
« Etincelle, bougie, âtre d’or, non ! que dis-je ! Brasier de mon cœur ! soufflant jusque là-bas, Là-bas à mon tombeau déjà peint de ma tige - Evanescente fleur de trop luxueux ébats. »
C’est le Désir qui porte, et qui traîne et qui tue ! Ô Lecteur perçois-tu cette claire statue, C’est mon rêve grisé d’Amour et de printemps.
Mon œil a trop goûté les tableaux de la couche, Ma lèvre trop sué l’ivresse de ta bouche ; - Tombeaux embrassez moi de vos baisers restants !