Quand nos tristes regrets viendront danser le deuil, Drapés d’un tissu blanc aux senteurs virginales ; Quand nous aurons trop vu, trop bu les matins pales, Que notre corps à l’âme aura tout d’un cercueil.
Quand nos deux cœurs serrés n’auront plus le même œil, La paupière trop lourde et les lèvres bien sales ; Quand nos plus grands secrets revêtiront leurs châles, Usés et fatigués de ce même fauteuil.
Quand la nuit sombre et belle autrefois adorée, Ne sera que linceul à la rose égarée ; Lorsque même Aphrodite aura perdu ses yeux.
Dans un parfum mystique inconnu d’Hippolyte, Nos deux corps enlacés, vieux et sans plus de mythe, En ultime baiser embrasseront les cieux.