A vous l'unique fille, A vous l'unique cœur Que le mien de quinze ans aimait à se rependre, De quelques rêves bleus que le temps met à pendre Devant un thé amer et le regret moqueur.
Je n'ai pas su vous dire Ô combien la liqueur De vos parfums hantait chaque avenue à prendre, Chaque chambre, il était de la braise en sa cendre ; Revenons je vous prie aux printemps doux vainqueur.
Marchons, regardez là ! des cerfs volants qui flânent, Au dessus dans le cieux, deux trois amants qui planent Comme des souvenirs que tiendrait un enfant.
Venez donc sur un banc, venez donc en mon âme, Il n'est pas un miroir mais vous verrez en flamme Un reflet dont mon pleur n' est jamais triomphant.