Dans l’habit décevant des nuits tièdes et grises, Vont des torches de pluie ainsi que sans parfum, Des encens ruisselants vers les égouts en faim De mes chagrins sans doute invendus aux églises.
L’aube n’apporte point de feux et la cerises, L’aube n’existe pas, la brume des défunts, Inexorablement ramène doux et bruns, Vos cheveux que soulève une légère brise.
Le soir de noir embaume à tous les firmaments, Votre œil grand et profond que bien d’autres amants Méditerons ravis à sa cruelle geôle.
C’est ici la beauté aux plus folles des lois, A l’automne soumis, aux fantasmes sournois ; L’ineffable fragrance où toute nuit gondole.