Connaissez vous madame aux dimanches en liesse, Les théâtres déserts où personne ne dort, On y sent les odeurs du spectre d’un lindor Et d'autres du plancher tout grincant de vieillesse
Le firmament se teint de peintures brumeuses, Que l'on fixe toujours imbécile et rêvant De lumière éclatante au milieu du couvent, A se plonger content dans les scènes fameuses.
Ca suinte le silence à même l’araignée Qui vous trouve ma foi parfaitement fautif Il ne tenait qu’à vous d’ouvrir contemplatif La porte de ces lieux à la brune soignée.
Et vous marchez rampant jusqu’à baiser la fosse, Et vous marchez rampant jusqu’au dernier balcon, Il n’est que vous bien seul au rêve de faucon, Mais les cieux sont bien bas et la rose bien fausse.
Nulle faim c’est acide un tombeau rouge d’ocre, Les affiches ne sont que des noms incertains, Que vous ne croyez plus et donc même certains Sifflent sans s’arrêter dans la salle médiocre.
J'aime pourtant fouler les coulisses désertes, Où deux ou trois miroirs étendent dans l'obscur Un visage à demi qui embrasse le mur Comme on brise l’horloge aux minutes inertes.
Madame sachez que mon cœur est ce théâtre Lorsque depuis l’adieu chaque nuit sans vous Porte l’éther lugubre, ainsi va mon courroux, L’Absence en est depuis la bien pire Marâtre