Il fut dans mon cœur d’immenses colonnes, Des contes violets et d’autres en bleu ; La morale belle et de doux cyclones, Cette nuit en ruine où toujours il pleut !
De si grands sommets aux Amours félonnes, Ô gouffres de peine, Ô Forets en feu ; De verts horizons, de blanches madones, Ô tombe prochaine, Ô diables en jeu !
Le vide puissant des tours écroulées, Le silence froid des roses saoulées, Baisent sur mon crâne un néant moqueur.
Personne n’entend, au loin une barque, Glissant lentement dans l’hiver, étarque La dernière pierre inscrite à mon cœur.