Il est parfois des nuits dont le noir est lumière, L’ esprit s’encavautant dans des vapeurs d’opium, Empreintes d’un chemin droit vers Pandémonium, Où je m’en vais trouver mon ultime chaumière.
Naviguant sur le Styx, mortuaire croisière, J’encre mon âtre cœur sur un funèbre sium, Puis descend le couloir d’un funeste atrium, Où s’inscrit « Ta folie est dernière lisière ».
L’âme damnée entame un pieux chemin de croix, Au loin comme un appel s’élèvent mille voix, Chantant mon requiem, des démons à l’orchestre !
Ainsi dans ma folie aux endeuillés parfums Je m’enfuis visiter la chambre des défunts, Parfois plus douce encor que la cave terrestre !