Un soir sur ma peau nue aux infinis parfums, Vos deux lèvres au goût de fraise, S’en iront ranimer ces fantasmes défunts, Touchant de votre langue, une braise !
Nous plongerons ainsi, épris de mille faims, Goûter les vins de la fournaise, Enflammés sous nos corps voyageant à des fins Où l’Amour, toujours est bien aise !
Alors durant des nuits et jusqu’aux matins clairs, Ivres, fous, robinsons, à frémir toutes chairs, Nous jouirons sans cesse à en rire !
A l’encre de nos mains, par des mots silencieux, Embrassés, nous irons écrire, Du désir, son arôme en nos corps délicieux !