Il n'est plus rien que j'aie, Il n'est plus rien qui vail Ô lecteur c'est à toi, D’enclencher à présent les vents de la mitraille, A mon âme sans toit.
Brûle ce livre ouvert d'impudeur et de charmes Eteints comme la nuit ; Toi qui a lu l'effroi, toi qui a lu les larmes De mon plus grand Ennui.
Et je regarderai au travers des fumées, Les cendres de l'oubli ; Mes crimes pardonnés, mes roses inhumées, Dans le deuil établi.
Je veux de longs flocons aux masses septembre, Mon cœur est un volcan Endormi ; Ainsi que le Léthé comme chambre, Puisque tout fout le camp….