Mon sexe a longtemps trempé Dans des baignoires d’eau tiède, Le crâne vert et pompé De la Raison qui décède. C’est cela chaque matin, Alors que d’autres joviales ( L’Ame, L’esprit non moins sales…) Enfilent corps de satin, Drapé de cent milles gloires, Moi je baigne mon Désir Au-delà des purgatoires, Dans ce méandre où SOUFFRIR Sent bon la belle fragrance Aux effluves de Néant, De cette Désespérance ! Car il est un vrai géant, Ce miroir plein de buée Où sombrent tous mes éclats ; Point d’air blanc, point de nuée, Rien qu’un corps, immense, las…