Quand l’orange légère aux ruelles de mai Embaume la narine de parfums sympathiques, Mon cœur est en transport d’alizés et il met Dans son rêve un baiser aux couchers romantiques.
Et je marche, je cours l’âme bleue et sans peur Croyant apercevoir des vagues dérobées A la mer grandiose; au ciel une vapeur De printemps éclabousse une ou deux roses bées.
Qu’il est bon d’être jeune et qu’il est bon d’aimer, L’esprit rempli de joie et l’œil multicolore A vous voir jeune fille aux beautés que j’adore !
La subtile chaleur sait bien me désarmer, Profitez-en, venez la caresse charmante, Embrassez moi idem au printemps qui m’enchante.