Je t’aime et vénère Ô monstre des cieux, Qui comme le poète en un regard puissant, Adore à contempler le monde et son passant ; Le festin enragé et le front studieux.
Et tu planes sans bruit au-delà des chimères, Comme au-delà des mers, et des monts et des plaines, Médusant ton repas comme des encres pleines De colère et de faim sur des fleurs éphémères.
Tu niches dans mon cœur et j’entend ton envol A chaque battements c’est là que tu t’allonges Pour te remplir au soir de bohème et d’alcool.
C’est toi l’aigle, le seul aux abords de mes songes, Au milieu de mon Ame, au parfait de mon heur Qui l’aile déployée embrasse ma douleur.