Mon cœur désormais sous des larmes graves, Vous avouera l’or de rêves passés, Toute l’harmonie et ses notes slaves ; Où je vous aimais – Parfums insensés.
Mais l’or a son temps et le temps ses laves Tièdes à présent d’horizons blessés ; Je m’en vais fuyant vers d’autres entraves Où les cieux sont bleus, orages passés.
Oui je vous aimais comme ses peintures, Où l’on ne dit rien, baiser sans ratures ; Oui je vous aimais ivre d’infini.
Que pleuve l’Adieu, que dansent mes larmes, Je ne sais mentir, je n’en ai les charmes, Oui je vous aimais de mon cœur uni.