Maintenant que le beau printemps point, Le gamin commence à penser loin. Il déchire les langes d’antan Et répudie les songes d’enfant. De ses yeux émane un regard mutin Qui ébrèche et désintègre l’étain.
La couronne divine perd son teint, La chaise dorée pleure son copain, L’image sacrée du châtelain s’éteint, Tout le magique sérail semble atteint.
Ainsi met-il le doigt sur les plus bas tremplins, Chasse-t-il les fées dont le pouvoir était plein, Lance-t-il l’appel aux savants et compétents Pour écraser ensemble méchants et Satan.
Le Super boy détache le sceptre du ciel, Descend enfin, à terre, le titre essentiel.
C’est ainsi que se lave l’ancienne rétine Afin de mieux distinguer la chose divine.
