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Elisabeth Furet

Résiliation

Sais ce que tu veux, sais ce que tu fais
Tu marches droit devant toi ne pensant à rien
Exécutant les ordres machinalement.
Ta vie se passera ainsi jusqu'à la révolution
La révolution de la pansée, de la parole
Tu penses que tu es libre, ce n'est qu'illusion
Tu es un être commandé par ses sentiments,
Par sa philosophie, par la société, par les autres
Pourtant tu veux croire en cette liberté inexistante.

Etre considéré comme un pantin est péjoratif,
Tu l'es et le restera jusqu'au jour où
Tu finiras par prendre cet objet en fasse de toi.
Depuis des jours, des mois, des années,
Elle est là, elle t'attends, tu refuses de céder.

Finalement, tu tends ta main tremblante.
Ta main s'avance vers ton coeur doucement,
Tu repenses à tes choix, à tes erreurs,
Tu fermes tes yeux croyant atténuer la douleur
Puis tu penses à ta famille, tes proches, tes amis
Tu te ressasses les moments passés.
Les sentiments de tes proches t'importe
Malheureusement, en ce jour, tu t'éloignes
Leur douleur, leur tristesse, leur regret
Tu le ressens mais cette vie n'est plus une vie
Tu ne vis plus, tu survis, t'accrochant.

Cette fois-ci, tes paupières se referment
Définitivement.
jusqu'au jour de ta mort, tu restes égoïste.
Allongé, il coule autour de toi, longtemps.
Il vient de toi,
Cependant il t'abandonne.
La douleur disparaît, la béatitude arrive.
Une larme coule le long de ta joue.
Tu voudrais l'enlever,
Prouvant que tu n'es pas un être faible
Mais tu la laisses former un chemin sur ton visage.