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Elie MANGOUBI

Le printemps arabe ne veut pas des minorités

Une communauté juive de quatre vingt cinq mille
Personnes qui vivait en paix dans le delta du Nil,
Fut forcée de quitter l’Egypte suite à la décision
Du colonel Nasser de décreter la nationalisation
Du canal de Suez et l’intervention militaire
Franco-anglo-israélienne. L’Egypte mise à terre
Se retourna contre ses juifs qui furent forcés
De quitter en grand nombre, ceux qui étaient
Restés, environ quatre mille partirent après
La défaite de l’Egypte dans la guerre des six jours,
De juin mille neuf cent soixante sept. Le séjour
Des juifs du Nil se terminait après une présence
Millénaire dans ce pays, la haine, et l’intolérance
Se cultivaient contre les juifs qui étaient blâmés
De tous les malheurs dont la république souffrait.
L’espérance vint avec la révolution du jasmin,
Mais, les frères musulmans au pouvoir, le destin
De l’Egypte en main, la haine contre les minorités
Demeure. Comment expliquer une telle haine
A l’égard de moins de cinquante vieilles femmes
Qui vivent encore au Caire. Une vieille dame
Du nom de Céline me fit pleurer en décrivant
La haine viscérale qui existe et persiste devant
L’indifférence du monde libre face au nettoyage
Ethnique qui a lieu dans les pays arabes, le lavage
De cerveau que subit la population n’augure rien
De bon. Je propose la tolérance, l’égalité et le bien
Pour tous les citoyens sans distinction de religion
Ou de race. Voilà à mon avis la vraie révolution,
Qui mène à la liberté, l’égalité ethnique pour tous.