Tes oiseaux nocturnes déferlent en émois; Je les touche de mes doigts en attendant tes joies. Les ombres me bercent au sein de tes doux vers; Ta rime me suspend et je quitte la terre
Le sommeil me rappelle et je m’endors sans toit, Sous un appel céleste au loin de par mes fois. Te verrais-je demain à l’heurt où je me perds À te chercher en vain à mes heures sans airs?
Le rêve m’engloutit et je t’y vois à moi, Tu caresses mon corps et mon coeur est à toi. L'amour me couvre enfin d’un repos qui me sert À te serrer bien fort,à t’aimer sans me taire.