J’ai vu des nymphettes lécher des prolapsus Et des mères vomir en riant sur leurs mères J’ai vu des nourrissons aux abdomens ouverts Et des nonagénaires sous les roues d’un bus
J’ai vu des têtes chuter, colorant le sable Et des hommes forcés de creuser leurs tombeaux J’ai vu des fœtus amalgamés dans un saut Et des troncs devenir subitement sécables
J’ai trop vu et n’ai pas encore vu assez Pour pouvoir me tuer dans la tranquillité De savoir que je quitte enfin l’Enfer sur terre
J’attends de voir les gang-bangs sur catatoniques Et les villes rythmées par les cris de panique Parachevant l’éclat de tout ce qui m’obère