Sommes-nous au zénith de notre race humaine ? La Terre n'en peut plus de tourner, s'étourdir Et choisira demain la route du nadir Si l'on freine pas tout ce qui la malmène !
L'équilibre se rompt au manque de respect, L'homme n'est pas le Roi de la verte nature, Qu'il traite avec dédain et sa désinvolture... Tout lui semble futile et nul à son aspect !
Depuis des ans déjà, s'annoncent des prémisses : Continents décimés par le feu, le grand vent, Des saisons où se perd le vrai rythme d'avant, Chaque Pays se gave au goût vert des Prémices !
Après une tempête arrive la chaleur, La maison inondée attend la sècheresse ! Le soleil généreux qui donnait sa caresse N'est plus qu'un meurt-de-faim croquant même une fleur !
L'immensément petit vient rappeler à l'homme La place de chacun dans le vaste Univers ! Et lorsque tout s'en va, de guingois, de travers, Il faut savoir, de peu, devenir économe !
Demain ne sera plus jamais le même choix, Car nous risquons la fin, l'énorme catastrophe ! Le poète a ses mots...il hurle, il apostrophe Les élus de ce monde et les faiseurs de lois.
Protégeons sans limite un miracle de vie : Admirons le jardin, les bois, les animaux ! Cette espèce inconnue apportant tous ses maux Peut raviver le souffle et la force d'envie.
Consommons comme il faut, mais plus modérément ! Le futur garde en lui l'amour et l'espérance... Nos enfants bâtiront, avec leur assurance, Le logis du bonheur, sagesse et sentiment !