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Diogène DE SINOPE

Préambule

Le sang est la force,
Le sang est le chemin,

Véhicule de toute éternité,
Eternel rouleur de flots bleus.
Amènes les rivages anciens,
Sur les flancs de la terre,
Et dans le coeur des hommes.


Après maintes mutations inutiles,
Il ne voulait faire qu'un avec la technologie.
La sentir s'impliquer dans sa chair,
Froid sur chaud,
Métal contre chair,
Sang et courant.

Sentir palpiter en lui des myriades de bits,
Petites unités d'intelligence,
Elles circulaient dans sa chair,
Rejoignant ses propres circuits.
Accomplissant en lui,
Le miracle de l'homme-machine.
La machine et son fantome,
L'homme et son Ame.
Unis dans une même entité.
Devenir un homme nouveau,
Sentir un algorithme,
Une intelligence froide couler en lui,
Comme une semence mécanique,
Engendrant les mystères de l'androïde.
Etre pensant et sensible,
Sentant le monde par de multiples interfaces.
Il est ici, mais il est ailleurs aussi.
Se fondant dans le monde,
Et la mer de l'information.
Y évoluant par saut,
Libérer du corps et de ses appendices,
Définitivement updater par la ligne download,
Du central avec dieu.
Dieu palpite dans les circuits,
Et sa maison est électrique.