J'attends et j'observe par la fenêtre J'attends et j'observe l’Être J'attends et j'observe l'Homme Lui qui a dénaturé la Terre, Elle qui prétend être comme Par son réchauffement un corps brûlé vif
J'attends celle qui saura me promettre Un amour fugace ou non ; Peu m'importe tant qu'il s'enracine dans l’être Oserait-t-elle me dire non ?
Elle qui m'a vu naître... Peut-être aurais-je dû ne pas naître Ou naître différemment, Comme elle, être simplement
Et si elle me trompe avec le ciel C'est car je l'ai poussé à l'adultère ! J'attends et j'observe, moi, mortel Je l'attends et je l'observe, elle, cette Terre !