Notre naissance fut et notre mort sera En naufragés du temps dans l’entre-deux nous sommes Oui mais nous sommes quoi de vains et cætera De simples va-nu-pieds jouant aux gentilshommes…
Tout notre égo conjugue en se croyant beaucoup Il se croit grammairien même docteur ès l’être Il donne des leçons connaissant tout sur tout Mais il ne conçoit pas qu’il faudra se soumettre…
Tout livre se termine avec un point final Pas de temps éternel pour aucune grammaire Sinon dans un message un peu subliminal Où sans-cesse et toujours fiers s’autoproclamèrent…
C’est la force du rêve à jamais conjuguer Est actualisée une encyclopédie Son futur c’est certain saura se divulguer Quand survient ce nouveau nul ne le congédie…
Vingt-six lettres c’est peu mais pourtant l’alphabet Permet à l’infini d’écrire et puis d’écrire Les mots en fusion forment un beau ballet Nos espoirs d’un après vite fait le comprirent…
Pourtant avant la fin La suite désirée Restera sur sa faim… La page est déchirée