Au sein de l'essentiel les feuilles de l'inutile Tombent sèches de notre arbre il apparaît dévêtu Et seul face à son miroir qui révèle l'infertile Il se ressent comme creux comme mort comme abattu Tel est le fort sentiment que parfois la nuit distille...
Dans ces instants de nuit blanche où le ciel nous semble noi Où l'on court au ralenti sur un sol qui se dérobe Où le vide nous aspire où tout n'est qu'un entonnoir Où vivre semble incongru l'être devient claustrophobe Dans un bonheur qui s'éclipse en fin de non-recevoir...
Mais quelle sève pourrait générer des fruits splendides Sans arôme de synthèse aux tristes bienfaits fictifs Dont le sourire fleurit d'un abus de pesticides Évidemment tous leurs goûts sont plus qu'approximatifs Ils ont même très souvent des relents disons acides...
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Quand arrive le matin Quand l’habitude formate Le maquillage bon teint Habille notre stigmate D’un devenir incertain…
