Vos
poèmes

1965 POUPÉES RUSSES…

L’homme n’est qu’un reflet
L’homme n’est qu’une image
Parfois beau parfois laid
Parfois fou parfois sage…

Son fleuve coule et va
Sous les eaux c’est le sombre
Le clair -faible vivat-
N’est jamais en surnombre…

Pourtant le ciel est grand
Pourtant le ciel est vaste
En plus et c’est flagrant
Il est enthousiaste…

Le fond n’est que boueux
On s’y perd on s’enlise
Mais notre cœur noueux
N’opère qu’à sa guise…

Aux ordres du courant
La source et l’estuaire
Ne sortent pas du rang
Respect du statutaire…

Mais bien loin des canons
Que devient l’apparence
Au-delà les renoms
Périt la cohérence…

La surface de l’eau
Est souvent bien trop lisse
La vie est un complot
Nous sommes son complice…