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Didier Colpin

Nos mois...

Dans le calcul du temps Babylone est partout
Cette antique cité demeure en filigrane
-Il est bien peu visible il se pare de flou-
Mais si l’on gratte un peu ce fait vite en émane…

Car encor de nos jours le nombre de nos mois
Vient d’un lointain passé vient du Croissant fertile
Hier fait le présent survit cet autrefois
Qui sait estampiller de façon très subtile…

Et puis un regard neuf le marqua de son sceau
Ils constituaient un calendrier lunaire
Qui fut donc transformé dans un souffle nouveau
Pour être ce qu’il est c’est à dire solaire…

Pourtant malgré cela le flambeau de la nuit
N’est pas un moribond par l’étymologie
-‘Mois’ découle de ‘lune’- il subsiste aujourd’hui
Vibrant dans un écho riche en mythologie...


Notas :

- « pourquoi 60 minutes et 60 secondes ?, Parce que cette base 60
était utilisée par les astronomes babyloniens pour leurs calculs, qui
avaient remarqué que 60 est divisible par 2, 3, 4, ce qui est bien
pratique pour faire des quarts, des tiers »
Charlie Paris

- « C’est aux Babyloniens que l’on doit la division de
l’année en douze mois »
universitas

- Dans l’antique Babylonie, les années étaient « constituées
de 12 mois lunaires, chacun commençant lorsqu'une
nouvelle lune était pour la première fois visible dans le
ciel »
Wikipédia

- « Du moyen français, de l’ancien français mois, du latin
mensis,
‘mois’, ., Apparenté à une racine indo-européenne qui
signifie‘lune’ »
Wiktionnaire