Tout commence au Gerbier de Jonc Timidement un grand plongeon Incognito là se prépare L’eau dans son flux paraît avare Pourtant ce tout petit matin Annonce en fait un grand destin Sa chronique est un roman-fleuve Nous réservant plus d’une épreuve Vigueur des crues des tourbillons Tuant parfois les Cendrillons Comme Carrier noyant à Nantes -Ces infamies sont ‘permanentes’- Ce sont aussi des lieux de Paix Qui deviennent des parapets Contre le bruit contre la foule Qui constamment sans arrêt soulent Citons ainsi l’île Moquart Où là le calme offre un rencard Beauté d’endroits restés sauvages Renouvelant tous leurs rivages Il en faudrait bien des discours Car elle est là depuis toujours Pour résumer toute l’histoire Longue et sans fin de cette Loire Qui se finit dans l’océan A l’horizon vaste et béant…