Et puis voilà...

Didier Colpin

Dans le froid du matin blême
Contemplant à l’horizon
Le soleil comme un poème
Déployer son oraison
La rosée ôte diadème…

C’est ainsi pourquoi pleurer
La beauté meurt et s’efface
Doucement sans abhorrer
S’éclipsant laissant la place
Au tout neuf à honorer…

C’est la vie on se retire
En voyant un beau matin
Arriver un frais navire
Louvoyant sous le destin
Où l’orgueil meurt et expire…

Dans ce cycle où l’humain va
Le bonheur est juste un zeste
Le temps sait être diva
Le cristal n’est pas de reste
Il se brise et puis voilà…