Vos
poèmes

Une demeure à l’abandon
Un peu partout des ronces vives
Le temps n’accorde aucun pardon
Ses forces sont très destructives…

Pourtant hier elle chantait
Joie et bonheur -comme la peine-
Tout constamment virevoltait
Apparaissant sûr et pérenne…

Notre foyer notre maison
Que forcément tous on bichonne
Qui concevrait son horizon
Comme un orage un ciel qui tonne…

Qui l’imagine en un taudis
Alors que tous on s’y prélasse
C’est un refuge un ‘paradis’
Nul ne le voit ce temps vorace…

On le méprise on le suspend
Nous vivons dans des parenthèses
Mais il est là toujours rampant
Se moquant bien de nos foutaises…