A La croisée des chemins, mémoire défaillante et avenir incertain Parce qu’avoir tout dans les mains ne suffit pas à être un humain Pour ne pas sombrer dans des ces splendides abimes sans fin Se battre encore une fois dans des luttes inouïes sans lendemains
A la fin, il ne restera que de la poussière, la matière désagrégée A la fin, il ne restera que la mémoire transmise aux possédées Cette machine infernale qui broie nos corps sans aucune échappatoire On peut la détester ou l’embrasser pour garder tous nos espoirs
Nos proches, nos parents nos enfants, nos amis, où iront-ils ? Resteront-ils dans nos cœurs, dans nos âmes, notre bile ? Noyés dans l’immensité de l’univers, écrasé dans le microcosme Fusionnés avec notre esprit, intriqués avec nos chromosomes
Alors vivons ici maintenant, alors tout l’amour qui s’offre à nous Car je vous le jure, il n’y a rien d’autre qui vaut la peine de naître Rien ne se perd, rien ne se crée, rien ne peut vraiment disparaître C’est un cycle sans début ni fin, c’est tout, à ne plus devenir fou
