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Cypora Boulanger

La valse de Paris

Refrain

Tournent, tournent, tournent les heures,
Passent, passent, passent les jours,
Ta musique nous emporte toujours
Dans un pas de deux enjôleur,
Dans un pas-de-deux enjôleur.

C’est le pavé qui luit, sous la douche des pluies,
Les pierres chaudes et dorées, sous le soleil de juillet,
Les voûtes des portes cochères, les platanes, les réverbères,
Les devantures des cafés et celles des boulangers,
Les devantures des cafés et celles des boulangers.

Refrain

A l’Opéra, on joue la Traviata, dans les faubourgs on danse la java,
De la Concorde, jusqu’au Sacré Chœur, on vit à cent à l’heure.
Aux Champs Elysées, comme dans ses allées,
C’est vraiment le Quatorze Juillet !
C’est vraiment le Quatorze Juillet !

Refrain

Les autos se bousculent jusqu’au crépuscule,
Sur les quais du métro, c’est le même tempo,
Du Luxembourg jusqu’à Anvers, on fait le tour de la terre,
Et de Pigalle à Bastille, voilà Nini qui chante et toupille !
Et de Pigalle à Bastille, voilà Nini qui chante et toupille !

Refrain

Sur les quais de la Seine, les amants se promènent,
Notre-Dame austère, immobile et sévère,
Les vise de travers du haut de ses mystères,
Sous les pieds d’la Tour Eiffel, apparaît un arc-en-ciel !
Sous les pieds d’la Tour Eiffel, apparaît un arc-en-ciel !

Refrain

Le décor n’a pas changé, dans les rues, ni dans les allées,
Et sous l’Arc de Triomphe, la flamme allumée nous parle d’un maudit passé:
D’une guerre qu’on oublie, d’un soldat endormi.
Et dans le lointain, on entend, la plainte d’un chat-huant,
Et dans le lointain, on entend, la plainte d’un chat-huant.

Refrain

Tournent, tournent, tournent les heures,
Passent, passent, passent les jours,
Ta chanson emporte mon coeur
Dans un pas-de-deux enjôleur,
Dans un pas-de-deux enjôleur.