Je me suis enivrée de libertés Celles que l’on tient d’une main Et qu’on laisse maintes fois filer Sans penser au lendemain.
Sur le seuil du grand palais Mes rêves se font conquérants Dans son clocher aux pierre de dentelles C’est ma liberté d’âme qui s’éprend.
Je connais ces croix aux carrefours Ces longues routes de poussières L’aventure d’un monde pour toujours Dans les murmures des prières.
L’entrainement de la vie m’est nature Il est inné aux hommes de tous âges Même si certains moments se font sutures L’esprit aimant devient pur voyage.
Je crois enfin que le bonheur nous guette Comme une soirée de bal aux reflets inconnus Lorsque l’on tourne les yeux, c’est une défaite Le désespoir s’accroche en invité entretenu.
Dans ma tristesse, je reste tranquille Clouée dans un étrange embaumement Mon cœur lâche prise de ces instants futiles Dans ce printemps devenu bien languissant.