Dans l’union de mes pensées à ma parole Mon âme entière s’en trouve endolorie Sans l’ironie d’avoir à moi l’éternité obole Le désespoir devient l’inconstance de mon esprit.
Au milieu de mes nuits s’incruste la nostalgie Par un léger voile d’incompréhension Dehors les meutes de loups agnosies S’égarent dans l’amertume de leurs raisons.
Je cache alors ma détresse par mes sourires D’un monde qui divague à s’en détruire Et se sature des traits moqueurs de la vie.
Sous l’emprise de fiel des âmes perverties Dans une mélodie étrange et dangereuse La haine insuffle son message, berceuse.