Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Claudia RAQUEL

Confessions Ultimes...

Sous la pleine lumière de la lune
Je m’irrite à graver mes sentiments
Saurai-je un jour libérer ma plume
De laquelle jaillit tout mon Sang ?

Autour d’un feu nous avons tourné la page
D’un passé trop présent, d’un passé trop blessant
Voilà cinq ans que je me trouve être ton otage
Et autant d’années que nous sommes devenus Amants.

Mélancolie d’un soir qu’entre tes mains j’abandonne
Euphorie pourtant de partager quelques flammes
Avec l’homme qui aura su mieux que personne
Pénétrer mon orgueil, que les Dieux me condamnent.

Je t’ai offert ces mots que ton regard a inspiré
Témoignage sanglant de nos ébats charnels
Cruelle sanction à laquelle je me suis inclinée
Nous avons convenu de perpétuer ce divin duel.

Tu as ouvert tes sens qu’aux miens se sont mélangés
Enchantée et séduite, je t’ai pris sous mon aile
Egoïsme certain, j’aimerai tant m’approprié
De cet être maléfique qui m’a connu Pucelle.

Serait-ce l’accomplissement d’un fantasme
Qui pousserait nos corps sales à l’inceste ?
J’avoues qu’après tes fabuleux dons d’Orgasmes
Je me plaît à vouloir reproduire Ces gestes.

Nous avons à nos deux cœurs donné rendez-vous
Laissez-moi par pitié sculpté votre doux visage
Pour que, durant les heures où je serai loin de vous
Son souvenir m’aide à patienter bien sage.

Le temps d’un instant, d’une infinie seconde
Nous nous sommes dévoilés au travers de Baisers
Comment expliquerai-je à tout ce monde
Qu’a Ton contact mon âme s’est embrasée ?

Présente moi le Calice qui retient ton Breuvage
Sanctifie ma jouissance célébrée en ton nom
Crucifie mes mains, mes pieds et mon visage
Et laisse moi tout doucement exercer Rédemption.

Ton venin naviguant le long de mes veines
M’enivrant plus encore que le fruit de la vigne
La douleur des remords me ronge et me saigne
Or, je perçois cela comme un signe…

…de Dieu.

Permets-moi Chair de mon sang une question ultime :
Si l’on venait à découvrir notre charmante liaison
Tels nos parents qui sont au plus haut de notre estime
Crois-tu être à même de pouvoir renier mon nom
Ou nous aimerions-nous plus librement ?


A M.P, ce 27 décembre 2004