Van Gogh et Gauguin en avaient l'obsession terres aux mille parfums, bordées par les flots oú se mêlent exotisme et fruits de leur passion paradis terrestre, immortalisés sur tableaux. Considérées comme "havres de paix" rêves inaccessibles des grands navigateurs, repos des marins, pirates et flibustiers, beauté de leurs filles aux instances de cœur.
Issues tout droit du centre de la terre, dons généreux des forges de Vulcain, amies des bateaux sillonnant les mers, telles sont ces îles aux contours divins.
Perdues dans l'immensité des océans, terres d'asiles pour tous les naufragés, ignorer sur les cartes leurs emplacements, fait de vous, sûrement, Robinson Crusoé.
Leurs lagons d'eaux limpides et dociles, peuplés de poissons aux robes multicolores, encerclés de coraux à la force tranquille, où vivent en symbiose, la faune et la flore.
Chants et danses sont comme des appels, rythmes précis des gestes de la vie, mouvements syncopés de l'amour charnel où tout se confond en grande harmonie.
Horizons lointains où se couche le soleil, sur le sable argenté où l'on flâne sans fin, j'en rêve chaque nuit durant mon sommeil je sais que demain, il y aura un matin.
Aux vestiaires des soucis, à jamais oubliés, je laisserai mes vêtements de haine et de style, revêtant ma parure aux couleurs bariolées, je goûterai, enfin, la douceur de ces îles.
