122 - Mes déboires courent dans les brouillards du monde
Mes déboires lourds dans les brouillards du monde Je ne sais plus, jamais plus, ni ici ni ailleurs ni là-bas De toutes façons, je ne sais où vont mes pas Dans les pensées d’une autre qui n’en a cure ? Et pour qui je ne suis que légère à peine, l’aventure Le plein de mes jours est une tristesse qui gronde Le plein de mes jours recouvre la grisaille du monde Alors là-bas, joue-t-elle une autre partition ? Dépoussiérant les danses éternelles Rabibochant de très vieilles sensations Le bonheur se refuse aux destins rebelles ! Allez heures tictaquant le cours des veilles profondes Couvrez de piètres bruits nos horizons bornés Les leurres sont trop brillants pour toujours durer Mes déboires courent dans les brouillards du monde !