Ma mie, pourquoi m’avoir tout barbouillé de confiture, Qui plus est d’abricot ! Jusque au milieu de la figure Vous n’ignorez pas mon diabète et les difficultés Que j’ai pour me laver tout entier de la tête aux pieds Vous êtes sans égards pour mon antique corpulence Qui n’a hélas pour l’eau pas la moindre appétence !
C’est de la confiture bio d’abricot ! Vous m’en voyez certes rassuré, De ne craindre de m’empoisonner Avec la collection des pesticides Qui d’ordinaire font le lot Du vulgum pecus au parricide… Mais pourquoi ne pas m’avoir prévenu de vos intentions J’aurai bien volontiers tombé la chemise et le caleçon
La pudeur ! Alors là vous abusez Il y a bien peu, vous dansiez Nue - dans le lavoir à la portée De n’importe quel fou dérangé Allons ma mie, allons, cessez !