Vos
poèmes

Hier, lundi, je suis allé me renseigner sur le test (revalidé à 72 H) et il ne restait qu'une place vendredi 18 H, ouf !
En passant par la place jonchée de cables électriques et derrière les camions de la fête - accès aux escaliers - une forte odeur
d'urine m'a pris à la gorge.
Ce même jour pour 3 heures de marche, passage par le premier ravin à l'est après le ravin de Charcherie (plus raide mais plus direct pour atteindre la forêt) je vais jusqu'au col du Fanget, vue du parking, peu d'activité au foyer ; Je redescends à l'aplomb du premier virage en direction de Seyne.
Plus bas, je rejoins les champs et leur lumière chaude, constat : Mes récentes baskets ne sont pas optimales, glissantes en forêt et se rappeler d'éviter les broussailles car les épines perforent les semelles trop molles.
Plus bas encore, mon chemin en rencontre un autre et traverse un riou et là, forte odeur d'urine et traces de circulation de bovins mais je peux comprendre et le bruit de l'eau leur donne peut-être l'envie de libérer leur vessie, ça marche ainsi pour moi mais je m'écarte de l'eau.
Le soir j'ai lu quelques pages de mon livre sur la domestication des plantes et aussi pensé : "Un jour d'écoulé", septembre me paraît si loin et presque inaccessible.
Puis, j'ai disparu dans le sommeil mais très tôt j'ai guetté la lueur au bord du rideau épais pour juger quand me lever - écoute de la rediffusion du temps d'un bivouac en me souvenant que le verbe vient de bivaquer, terme qui date de l'époque de la grande révolution (1792?)
Aujourd'hui je me dis que je pourrais mettre un message le 22 ou 23 sans trahir mon serment de frugalité en communication et je vous renverrai au site à ces textes (201 et suivants) rédigés jusqu'au 13 et qui vous sont aussi destinés.
Je suis tout propre de la douche mais pas complètement habillé et la fraicheur m'atteint aux pieds alors vite finir de s'habiller.
Mes pensées sont incessamment soumises à votre présence, c'est quasi douloureux.