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Christian MERLE
Poeme pour le premier mai et pour les jours qui suivent
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Christian MERLE
Poeme pour le premier mai et pour les jours qui suivent
Rions de la faiblesse des hommes,
Rions de tout sauf de moi-même,
A deux, nous marcherons comme
Un vieux couple qui s’aime
A deux, nous boitillerons sur
Le trottoir de la grande avenue.
Les pavés, les devantures
Brilleront à notre venue.
Mon cœur est à pendre,
Le tien est à laisser,
L’on pourrait nous entendre
Derrière les grilles abaissées.
Mois de mai, que j’aimais attendre
Ton pas rassurant, ton visage étincelant
Sous les lumières printanières
D’un ciel bleu, scintillant,
Sous les lumières singulières
Des cafés redondants et boursouflés
Avec ou sans terrasse,
Avec beaucoup de parisiens
Avec leurs visages blêmes, dans la glace,
Et ma main moite, que tu tiens.
Parler m’épuise, marcher me va,
Embrasser, c’est promis, là, tout de suite,
Un portier nous regarde, visage plat,
Comme si nous prenions la fuite :
Vous désirez ? Nous dit-il,
Nous voulons le ciel et la terre entière
Nous voulons ce soleil sur la ville
Nous voulons ses rayons sans poussière