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Charly LELLOUCHE

Je ne savais pas, Hommage à la WIZO de Nathanya

J'ai appris de mon Maître (1), en une conférence,
Que si on ne gardait qu'une seule séquence
D'un film qu'on a vu ou d'un livre un extrait,
Alors ce livre ou film méritait d'exister.

Si de cette soirée, pour écrire un poème,
J'ai pu juste effleurer combien était suprême
Le rôle méconnu de votre institution,
Alors ce court instant méritait la leçon (2).

J'avoue, ne m'en voulez, que j'avais en image,
La WIZO comme un lieu, salon de maquillage,
Pour femmes désoeuvrées pendant que les maris
Se trouvaient enfin seuls, en leur coin paradis.

Voilà que je découvre une œuvre inestimable
Prenant en charge autrui, de façon remarquable,
Familles désunies, enfants abandonnés,
Ou simplement oisifs, voir défavorisés.

Sachez qu'à Nathanya, et toujours dans ce cadre,
On compte trois ganims (3) que la WIZO encadre,
Apportant aux enfants, qu'ils ne manquent de rien,
Lits, serviettes, jouets, de l'amour, un soutien.

Elle finance aussi, aidée par la Mairie,
Quatre des Moadons (4), afin qu'à leur sortie,
D'école maternelle à ceux jusqu'à douze ans,
Ne traînent dans nos rues aucun de nos enfants.

Il y prennent leur douche, on leur offre cantine,
Parfois leur seul repas car chez eux on ne dîne ;
Leurs chaussures usées, parfois leurs vêtements,
Sont aussi remplacés, qu'ils ne soient différents.

Voilà, vous comprenez pourquoi on doit se taire
Alors que trop souvent on se fait délétère,
Ce soir je rends hommage à vous toutes ici,
Veuillez me pardonner et je vous dis "Merci".


13 Mars 2006

(1) Le Grand Rabbin de France

(2) J'ai découvert ainsi la "face cachée"
- pour moi - et importante de cette institution.

Et je n'imaginais qu'un banal cercle de rencontres
féminines.

(3) Jardins d'enfants

(4) Centres de rencontre de jeunes