Inspiration divine
Oh mon D-ieu que c'est beau tout ce qui vient de Toi,
Quelle harmonie des sons, c'est par Toi que l'on chante.
Les esquisses des rimes qui coulent sous mes doigts,
Sont Tes écrits sublimes… J'aime dire Tes contes.
Ma plume est Ta plume, et mes mots Ta dictée.
Qui d'autre peut faire naître de si jolis pamphlets ?
Mes vers coulant de source, dévoilent Tes pensées,
Perles d'un collier d'éclat, murmures en chapelets.
Et la feuille s'illumine, couleurs d'encre en ruisseau,
Pour dessiner Tes phrases, méandres au cours tranquille.
Parfois Tes torrents grondent, colère à fleur de peau,
Mais, toujours longanime, Tu pardonnes à la ville.
Qui peut donc sous les cieux imaginer Ta gloire ?
Seul un fou, un poète, regardant les nuages,
Sans doute un peu prophète car il aime à Te croire,
Peut y voir Ton visage, nuées de Ton image.
Qui peut donc dans les vents écouter Tes colères ?
Qui peut donc dans les sons deviner Tes messages ?
Et qui ne sait pas lire un tremblement de terre,
Ne sait pas que le ciel s'écrit comme une page.
Au quatrième jour Il y plaça les astres
Pour y dater les fêtes, pour y marquer les temps.
Il écrivit la fin, la famine ou désastres…
Mais l'homme ne sait lire, aveugle et impotent.
Il se croit l'univers et le centre du monde.
Qu'il est intelligent, comme il est important !
Il écrase le faible, il croit mener la ronde…
Mais ce n'est qu'illusions, son miroir déformant.
Ceux revenus d'en haut ont vu les "grands" petits.
L'humble en bas humilié est tout Là-Haut très grand.
Ceux qui savent l'Histoire ont confié aussi
Qu'un univers entier est trône du mendiant.
Qui peut imaginer l'amour que D-ieu nous porte !
Qui peut un seul instant sublimer le passé ?
Comme Il aime être là et que s'ouvre Sa porte
Pour que l'âme poète y peigne Sa pensée.
Oh mon D-ieu comme est grand tout ce qui vient de Toi,
Quelle harmonie tranquille, Ta poésie enchante.
Les portraits que Tu traces ravivent notre foi.
Ils sont les fruits du Père et qu'une mère enfante.
9 Juin 2001
À D-ieu
