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Charly LELLOUCHE

A écouter ta voix, Mélissa

Un peu comme un enfant j'attends que tu m'appelles,
Un peu comme un gamin, dans ses premières amours,
Beaucoup comme des amants dans leurs folles ritournelles,
Ce rite du «allo», diable comme il est court !

Si je devais te peindre, Mélissa toi l'oiseau,
J'y mettrais cette voix qui seule te fait réelle,
Enchantement des princes, chevaliers, damoiseaux,
Quand dans nos vies anciennes nous vivions le même ciel.

Sûr que nos âmes flammes ont folâtré jadis
Dans les mêmes recoins, les mêmes paysages.
Sûr que l'on s'est aimé pour que de nous jaillissent
Autant de mots complices qui font de nous ravages.

A écouter ta voix, je devine la sirène
Qui, juste en chuchotant ses murmures au marin,
Fait chavirer l'esquif et jusqu'à elle le mène,
Enchanteresse des mers et des prés romarins.

S'il fallait que les fées, penchées sur ton berceau,
Soufflent alors à la vie ce prénom Mélissa,
Seul le poète rêveur imagine le tableau
Qui inspire à l'envie, malices à la Mamma.

A écouter ta voix, je resterais des heures,
Sans jamais rien te dire, juste en ses harmonies.
Pour qu'il soit fort en moi d'entendre battre mon coeur
Quand tu te fais conteuse aux tréfonds de mes nuits.

Mélissa t'en vas pas, reste si je te trouble,
Même si comme hier, j'ai dit qu'il faut se taire,
Garde moi dans tes bras, toi miroir, toi mon double,
Personne non jamais ne pourra nous défaire.