Sous l’ombrelle des feuilles, agitées par la brise J’admire le soleil pénétrer les branchages Ses rayons verticaux comme les grandes orgues Animant la forêt de ses rais lumineux
Fascinée je contemple, ces colonnes diaphanes Où l’invisible vent joue ses notes sublimes, Céleste liturgie qui apaise mon âme Et l’accorde à l’esprit régnant sur la futaie
Adossée à l’écorce d’un chêne millénaire Je goûte le parfait silence autour de moi L’accueillant en mon cœur qui devient cathédrale Et vibre du cantique chanté par la Nature
Tel un chant grégorien il emplit la forêt Célébrant en son chœur la Vie et la Lumière. Reliée à cet arbre pulsant contre moi Je me fonds dans l’espace et dans la paix du monde…